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Innovation dans le secteur de la gérontologie

Innovation dans le secteur de la gérontologie

Les métiers autour de la stimulation, du bien être et du divertissement se développent. D’une résidence à l’autre, les disparités sont néanmoins importantes. Certains établissements font le choix de mettre les moyens humains et matériels. D’autres, plus frileux à l’innovation, privilégient les soins ou s’en tiennent aux obligations légales.

Développer la vie sociale peut, dans certains cas, sembler très compliqué. Elle peut aussi apporter de belles choses. L’innovation n’est pas réservée aux nouvelles technologies. Elle peut aussi être d’ordre humaine et financière.

Innovation humaine :

La question des moyens humains se pose dans de nombreux EHPAD ou résidence autonomie mais n’est pas forcément un obstacle à toute initiative. L’animateur peut aussi s’entourer d’acteurs extérieurs comme des bénévoles ou des acteurs communaux qui ne tarifent pas forcément leurs prestations. L’intervention d’acteurs extérieurs nécessite néanmoins un gros travail de coordination. Il faut en effet que chaque bénévole y trouve son compte et assurer une certaine régularité d’intervention.

Enfin, les familles doivent jouer un rôle central. Les projets de vie social doivent les inclure pour créer des moments de partage même si la pathologie les séparent de leurs proches.

Innovation financière :

De nombreuses résidences créent des associations afin de fédérer les bénévoles, récolter des fonds et financer des projets. La participation à des concours ou des appels à projet, l’organisation de campagne de crowdfunding, peut aussi permettre de financer des projets parfois ambitieux.

Il faut généralement s’armer de patience mais lorsque la volonté et la motivation de l’ensemble des acteurs (et notamment de la direction) est là, il est possible d’avancer, même avec des moyens limités.

Et la technologie ?

Pas question de remplacer l’humain ! Les nouvelles technologies, bien utilisées, sont là pour aider les soignants à se mettre au service de l’humain. Elles peuvent permettre de libérer du temps aux professionnels (logiciel de soin, d’animation) ou pallier aux absences contraintes de la famille (réseaux sociaux adaptés).

Les nouvelles technologies peuvent aider à réduire l’écart entre les générations.

Les personnes âgées ne sont pas contre les nouvelles technologies. Tout dépend de la manière dont on amène les choses. Imaginez un enfant de 11 ans, tablette à la main, en train de jouer avec son arrière grand-mère de 93 ans à un Quiz. Et si une maîtresse de maison pouvait s’installer à la table d’un résident et jouer au memory, pendant 10 min.

Ainsi, avec du bon sens, beaucoup de bienveillance, et de la créativité, il est possible d’innover. Innover pour mieux vivre.