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Maladie d’Alzheimer : 3 réponses d’une neuropsychologue pour mieux comprendre et agir.

À l’occasion de la journée mondiale d’Alzheimer, nous avons décidé de répondre à vos questions. C’est Clémence Lelaumier, doctorante en neuropsychologie chez Wivy, qui vient nous livrer son expertise et partager ses connaissances avec nous. Elle effectue sa thèse chez Wivy en partenariat avec le laboratoire Sciences cognitives et Sciences affectives du CNRS de Lille et le laboratoire Neuropsychologie et Imagerie de la mémoire humaine de l’Inserm de Caen. Son expérience en résidence auprès de personnes âgées lui permet de vous livrer des conseils pour mieux accompagner les patients atteints de la maladie d’Alzheimer.

Question 1 : mon proche se souvient mieux des événements anciens que récents, pourquoi ?

La répartition des souvenirs dans le temps suit la loi de Ribot (1881) : la dégradation de la mémoire commence par les souvenirs les plus récents, qui sont moins bien fixés dans notre architecture neuronales, parce qu’ils ont été moins répétés, parce qu’ils sont moins associés à d’autres souvenirs. 

Si la recherche montre aujourd’hui que la répétition n’est pas le garant exclusif que les souvenirs soient fixés (Piolino, 2003), les souvenirs anciens sont tout de même mieux préservés lors de certaines atteintes cérébrales telles que la Maladie d’Alzheimer (Eustache et al., 2006). Comment peut-on expliquer cela en référence au fonctionnement cérébral ? Une étude réalisée en 2004 par Eustache et collaborateurs s’est intéressée à 17 patients présentant une Maladie d’Alzheimer légère à modérée. Les résultats montrent que les souvenirs les plus récents sont plutôt soutenus par les régions hippocampiques. Par ailleurs, les souvenirs relatifs à “l’âge moyen” sont plutôt liés à l’activité du cortex préfrontal bilatéral et les souvenirs les plus anciens à l’activité préfrontale gauche (Eustache et al., 2004). Or, les régions hippocampiques étant les principales régions touchées précocement et intensément dans la maladie d’Alzheimer (Le Bihan, 2020), cela peut expliquer au moins en partie la préservation des souvenirs récents par rapport aux souvenirs anciens.

Donc, les études scientifiques donnent au moins en partie une explication aux observations.

En vie quotidienne, ces difficultés à rappeler des souvenirs récents peuvent impacter l’identité des résidents qui est un processus dynamique (Dorais, 2004) et se construit en relation avec nos expériences de vie actuelles. Globalement les études montrent que malgré la perte de la mémoire, les patients, même à un stade avancé de la maladie, conservent une identité primaire  ; ils savent comment ils s’appellent, où ils ont vécu dans leur enfance et ce qu’ils aiment et n’aiment (Eustache-Vallée et al., 2017), En revanche, la perte de la mémoire récente explique entre autres les difficultés de mise à jour de l’âge d’un résident (l’âge donné est plus jeune que l’âge réel) voire même un retour en arrière en s’appuyant sur les souvenirs anciens préservés. Ces troubles de mémoire récents peuvent aussi conduire les personnes qui ont une maladie d’Alzheimer à rappeler toujours les mêmes souvenirs. Tout cela peut générer des angoisses et des troubles du comportement. 

Quelques conseils 

S’il est important de continuer à rappeler les souvenirs pour maintenir ceux qui sont encore là et permettre à la personne de continuer à se sentir exister dans le temps, il est toutefois nécessaire de ne pas insister si la personne a du mal à se souvenir : cela risque de générer de l’angoisse et ne pas aider à mieux se souvenir. 

Pour favoriser la récupération de souvenirs, on peut s’appuyer sur les souvenirs qui ont un fort impact émotionnel (souvent mieux rappelés) ou sur des aspects sensoriels tels que la musique ou les auteurs favorisant la récupération de souvenirs. 

Question 2 : j’aimerai partager une activité avec mon proche, mais ce que je lui propose l’énerve, comment faire ?

Les troubles du comportement consécutifs à une activité peuvent être le résultat de pleins de facteurs qu’il est nécessaire d’essayer de comprendre et qui dépendent de la personne, de ses capacités physiques, cognitives ou psychologiques. 

D’une manière générale, afin de proposer des activités ne favorisant pas les troubles, il est préférable de proposer des activités assez courtes afin de ne pas dépasser les capacités attentionnelles impactées par la Maladie d’Alzheimer (Siéroff et al., 2020). En lien avec les capacités attentionnelles, il est important de proposer qu’une activité à la fois, puisque les capacités d’attention divisées permettant d’effectuer plusieurs tâches en même temps sont également perturbées dans la Maladie d’Alzheimer (Siéroff et al., 2020). 

Les activités vont être plus engageantes et favoriser l’implication de vos proches lorsqu’elles s’appuients sur leurs centres d’intérêts (David et Piano dans Dubois et Michon, 2015). De plus, ce sont des activités souvent réussies par les personnes, ce qui influence leur estime d’eux mêmes et peut leur permettre de réaliser de nouveaux des activités qu’ils aimaient faire auparavant (Cloux, 2013). 

Des activités plus complexes et stimulantes peuvent également être proposées aux personnes présentant une Maladie d’Alzheimer. De nouveau, en prenant en compte leurs intérêts et leurs choix, il est possible de proposer une période de préparation, de familiarisation avec la tâche à laquelle la personne sera exposée, notamment dans les domaines artistiques (peinture ou musique). 

→ Par exemple, des chercheurs ont montré qu’une exposition à des tableaux qui n’avaient jamais été vus auparavant, au sein de l’EHPAD, pouvait conduire à la création d’un sentiment de familiarité,. Ils ont montré que cela pouvait être utile par exemple dans le cadre d’une visite au musée, en améliorant l’intérêt et le bien être des résidents lors de cette visite (Platel et Groussard, 2013), qui peut par ailleurs être valorisante sur le plan de l’estime de soi. 

Un autre point essentiel est celui de l’adaptation. En effet, proposer une activité qui s’adapte aux capacités cognitives préservées de la personne pourra réduire les troubles du comportement (David et Piano dans Dubois et Michon, 2015). Cependant, cela n’est pas toujours aisé pour les aidants, familiaux ou professionnels, qui n’ont pas toujours une connaissance claire des profils cognitifs des résidents ou de leurs proches. Afin de pallier ce problème, il peut être intéressant de s’appuyer sur les fonctions cognitives les plus souvent préservées dans la maladie d’Alzheimer telles que les capacités sensorielles (Platel et Groussard, 2023) ou la mémoire procédurale correspondant à la mémoire des savoirs faires (faire du vélo ou tricoter par exemple) qui est atteinte dans les formes avancées de la maladie d’Alzheimer (Lechevallier et Habas, 2021). 

→ Pour la mémoire procédurale (mémoire des habitudes), il s’agit de s’appuyer sur des activités sur-apprises. Cela peut correspondre au tricot si la personne a tricoté toute sa vie, ou encore aux jeux de cartes qu’ils ont expérimenté de nombreuses fois, même s’ils font des erreurs dans les règles, cela peut être valorisant pour eux. 

→ Des activités sensorielles, artistiques, qui impliquent la plupart du temps des capacités préservées, notamment les capacités de jugement esthétique, peuvent également être proposées. Par exemple, on peut s’appuyer sur du dessin libre à partager à deux ou encore proposer des odeurs qui peuvent favoriser la récupération de souvenirs en mémoire autobiographique (Glachet et al., 2018). 

Ce qui compte également, c’est le partage. On peut avoir tendance à être réticents à proposer des nouvelles activités à nos proches. Cependant, si cela les intéresse et s’il nous est possible de leur faire découvrir quelque chose que l’on aime, cela peut être tout aussi stimulant pour eux. Par exemple, nous avons tendance à toujours proposer de la musique ancienne aux résidents. Si cela est stimulant pour eux car connu, rassurant et peut favoriser la récupération de souvenirs autobiographiques (Chevreau et al., 2017), ils pourront peut être évoquer les souvenirs qu’ils ont en relation avec ces musiques et nous pourrons à notre tour leur faire découvrir ce que nous aimons. 

→ Idée d’activité : proposer l’écoute de musique qui ont marqué les mouvements sociaux (donner des exemples) et nationaux forts.

Question 3 : la stimulation cognitive est-elle vraiment efficace dans la maladie d’Alzheimer ?

Aujourd’hui, la stimulation cognitive prend une place importante dans l’accompagnement des personnes présentant une Maladie d’Alzheimer. En effet, nous n’avons pas encore de solution médicamenteuse pour “inverser le déclin cognitif”, c’est-à-dire restaurer le cerveau ni de solution non médicamenteuse pour rétablir les fonctions cognitives (Cohen-Mansfield, 2018). Les traitements médicamenteux sont surtout destinés à réduire les accumulations de protéines spécifiques qui entraînent des lésions cérébrales responsables de la maladie d’Alzheimer (Delrieu et Vellas, 2020). La question de l’efficacité de la stimulation cognitive peut donc se poser. 

Pour savoir ce qu’on peut attendre de la stimulation cognitive, il est nécessaire de définir quel rôle lui est attribué et comment la différencier de l’entraînement cognitif. La stimulation cognitive correspond à une approche cognitivo-sociale, qui visent à renforcer les habiletés cognitives et sociales restantes des patients présentant une Maladie d’Alzheimer et nécessaires à la réalisation des activités de base de la vie quotidienne (Lapre et al., 2012). Les professionnels qui proposent une stimulation cognitive essaient de faire en sorte que celle-ci soit la plus proche possible de la vie quotidienne afin que les compétences entraînées s’améliorent aussi dans la vie quotidienne et pas uniquement dans la procédure de stimulation. Par exemple, un atelier dans lequel on propose aux participants de compter à l’envers risque de seulement améliorer la performance des personnes à compter à l’envers sans améliorer des capacités de vie quotidienne. 

En somme, la stimulation cognitive vise à renforcer certaines fonctions cognitives en fonction d’un but déterminé avec le patient et le proche. Alors que l’entraînement cognitif doit proposer une activité cognitivement stimulante mais qui ne vise pas directement une fonction cognitive ou un domaine cognitif en particulier (Kelly et al., 2014). Même si parfois, il y a un chevauchement entre les deux (Clare et Woods, 2004). 

Mais est ce que cela fonctionne ? 

De nombreuses études proposant diverses techniques plus ou moins structurées ont été proposées ces dernières années : le photolangage, les ateliers mémoires, les thérapies de stimulation cognitive (beaucoup plus structurées), en groupes ou individuelles. 

Afin d’essayer de donner une réponse basée sur la science, on peut s’appuyer sur les méta-analyses. L’intérêt des méta-analyses est de reprendre différentes études réalisées sur un même sujet, qui utilisent des critères d’évaluation communs : par exemple, les effets d’une prise en charge sur une même évaluation cognitive, et d’évaluer entre autres le degré de confiance que nous pouvons accorder à ces résultats, s’il n’existe pas de biais méthodologique majeur impliquant que des facteurs autres que le traitement en cours puissent être responsables du changement et si plusieurs études retrouvent les mêmes effets.Dans une méta-analyse publiée en 2022 qui ré-analyse 5 études en détails, les auteurs montrent bien qu’il y a un effet sur la cognition, dans le sens d’un maintien de l’efficience cognitive globale et la qualité de vie des personnes présentant une maladie d’Alzheimer incluses dans l’étude, et que l’effet est d’autant plus marqué quand la Thérapie de stimulation cognitive est proposée sur le long terme (Chen et al., 2022). 

Sur la base des données actuelles, il est possible de dire que les activités proposées pour stimuler la cognition ne sont pas seulement occupationnelles mais favorisent aussi un maintien de l’efficience cognitive, une amélioration de l’orientation, de la mémoire ou encore de la planification mais aussi et ce n’est pas négligeable, du bien être ou encore de la qualité de vie. Il ne faut pas hésiter à multiplier les supports de stimulation, afin de proposer des activités adaptées et intéressantes pour les personnes présentant une maladie d’Alzheimer et se tourner vers des méthodes émergentes qui font de plus en plus leurs preuves dans la littérature scientifique comme la méditation (Dwivedi et al., 2021), l’hypnose (Wawrziczny et al., 2021), la musique (Narme et al., 2012 ; Platel, 2014 ; Platel et Groussard, 2023), les stimulations olfactives (Glachet et al., 2018) , les sérious games (Abd-Alrarzaq et al., 2022), les activités classiques telles que le tricot ou les jeux de société (Grimaud et al., 2021).  

Et surtout, il faut s’appuyer sur les actes de vie quotidienne qu’il est nécessaire de maintenir. Tout le monde peut être acteur de stimulation cognitive, et il est important de revaloriser ces rôles : certains professionnels tels que les neuropsychologues et les orthophonistes ont un rôle à jouer en apportant une connaissance et une évaluation plus précisent des profils de troubles cognitifs des patients et donc proposer des stimulations plus adaptées des fonctions cognitives préservées et/ou perturbées. Les animateurs sociaux, les aides soignants, les familles et autres pro paramédicaux ont aussi un rôle à jouer et leur relation avec les résidents va être stimulante à un niveau plus global.

Bibliographie :

Question 1 :

Dorais, L.-J. (2004). La construction de l’identité.

Eustache, F., Piolino, P., Giffard, B., Viader, F., Sayette, V. D. L., Baron, J., & Desgranges, B. (2004). ‘In the course of time’ : A PET study of the cerebral substrates of autobiographical amnesia in Alzheimer’s disease. Brain, 127(7), 1549‑1560. https://doi.org/10.1093/brain/awh166 

Eustache, F., Giffard, B., Rauchs, G., Chételat, G., Piolino, P., & Desgranges, B. (2006). La maladie d’Alzheimer et la mémoire humaine. Revue Neurologique, 162(10), 929‑939. https://doi.org/10.1016/S0035-3787(06)75102-

Eustache-Vallée, M.-L., Laisney, M., Juskenaite, A., Letortu, O., Platel, H., Eustache, F., & Desgranges, B. (2017). Le sentiment d’identité au stade sévère de la maladie d’Alzheimer : Une observation clinique. Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique, 175(9), 756‑762. https://doi.org/10.1016/j.amp.2016.03.012

Le Bihan, D. (2020). Nouvelles techniques d’imagerie cérébrale, potentiel pour la maladie d’Alzheimer. Bulletin de l’Académie Nationale de Médecine, 204(3), 232‑236. https://doi.org/10.1016/j.banm.2020.01.003

Piolino, P. (2003). [Autobiographical memory in aging]. Psychologie & neuropsychiatrie du vieillissement, 1, 25‑35.
Ribot, T. (1881). Les maladies de la mémoire : 1881. L’Harmattan.

Question 2 :

Cloux, S. (2013). Jeu et maladie d’Alzheimer. VST – Vie sociale et traitements, 120(4), 97‑101. https://doi.org/10.3917/vst.120.0097

Dubois, B., & Michon, A. (2015). Démences. Doin – John Libbey Eurotext.

Glachet, O., Gandolphe, M.-C., Gallouj, K., Antoine, P., & El Haj, M. (2018). Effects of olfactory stimulation on autobiographical memory in Alzheimer’s disease. Geriatrie et psychologie neuropsychiatrie du vieillissement, 16, 311‑320. https://doi.org/10.1684/pnv.2018.0748

Lechevalier, B., & Habas, C. (2021). Mémoire procédurale et mémoire déclarative. Bulletin de l’Académie Nationale de Médecine, 205(2), 149‑153. https://doi.org/10.1016/j.banm.2020.12.011

Platel, H., & Groussard, M. (2023). Interventions musicales, musicothérapie et maladie d’Alzheimer. Revue de neuropsychologie, 15(1), 45‑50. https://doi.org/10.1684/nrp.2023.0743

Platel, H., & Groussard, M. (2013). La musique et la peinture comme révélateurs des capacités d’apprentissages préservées chez les patients Alzheimer à un stade modéré à sévère.  
Siéroff, Eric ; Joly, Charlotte ; Lenoir, Henri. (2020). EBSCOhost | 150912751 | Aspects cognitifs des troubles de l’attention dans la maladie d’Alzheimer.https://web.s.ebscohost.com/abstract?direct=true&profile=ehost&scope=site&authtype=crawler&jrnl=21158789&AN=150912751&h=ru6s1QiT5jUFMdusFxCYnvVFoXo1elng2W9%2b6Hd5t%2bLEcYaU0n5xIcqsHwRKv3ElvEjsyHuqoRYt03usDT%2bxhQ%3d%3d&crl=c&resultNs=AdminWebAuth&resultLocal=ErrCrlNotAuth&crlhashurl=login.aspx%3fdirect%3dtrue%26profile%3dehost%26scope%3dsite%26authtype%3dcrawler%26jrnl%3d21158789%26AN%3d150912751

Question 3 :

Abd-alrazaq, A., Alhuwail, D., Al-Jafar, E., Ahmed, A., Shuweihdi, F., Reagu, S. M., & Househ, M. (2022). The Effectiveness of Serious Games in Improving Memory Among Older Adults With Cognitive Impairment : Systematic Review and Meta-analysis. JMIR Serious Games, 10(3), e35202. https://doi.org/10.2196/35202

Cohen-Mansfield, J. (2018). The impact of group activities and their content on persons with dementia attending them. Alzheimer’s Research & Therapy, 10(1), 37. https://doi.org/10.1186/s13195-018-0357-z

Clare, L., & Woods, R. T. (2004). Cognitive training and cognitive rehabilitation for people with early-stage Alzheimer’s disease : A review. Neuropsychological Rehabilitation, 14(4), 385‑401. https://doi.org/10.1080/09602010443000074

Chen, X. (2022). Effectiveness of cognitive stimulation therapy (CST) on cognition, quality of life and neuropsychiatric symptoms for patients living with dementia : A meta-analysis. Geriatric Nursing, 47, 201‑210. https://doi.org/10.1016/j.gerinurse.2022.07.012

Delrieu, J., & Vellas, B. (2020). Les nouveaux traitements de la maladie d’Alzheimer. Bulletin de l’Académie Nationale de Médecine, 204(3), 237‑247. https://doi.org/10.1016/j.banm.2020.01.018

Dwivedi, M., Dubey, N., Pansari, A. J., Bapi, R. S., Das, M., Guha, M., Banerjee, R., Pramanick, G., Basu, J., & Ghosh, A. (2021). Effects of Meditation on Structural Changes of the Brain in Patients With Mild Cognitive Impairment or Alzheimer’s Disease Dementia. Frontiers in Human Neuroscience, 15, 728993. https://doi.org/10.3389/fnhum.2021.728993

Glachet, O., Gandolphe, M.-C., Gallouj, K., Antoine, P., & El Haj, M. (2018). Effects of olfactory stimulation on autobiographical memory in Alzheimer’s disease. Geriatrie et psychologie neuropsychiatrie du vieillissement, 16, 311‑320. https://doi.org/10.1684/pnv.2018.0748

Grimaud, E., Clarys, D., Vanneste, S., & Taconnat, L. (2021). Stimulation cognitive chez les personnes âgées : Effets d’une méthode de stimulation cognitive par les jeux sur les fonctions cognitives et l’estime de soi. Psychologie Française, 66(2), 173‑186. https://doi.org/10.1016/j.psfr.2019.11.002

Kelly, M. E., Loughrey, D., Lawlor, B. A., Robertson, I. H., Walsh, C., & Brennan, S. (2014). The impact of cognitive training and mental stimulation on cognitive and everyday functioning of healthy older adults : A systematic review and meta-analysis. Ageing Research Reviews, 15, 28‑43. https://doi.org/10.1016/j.arr.2014.02.004

Lapre, É., Postal, V., Bourdel-Marchasson, I., Boisson, C., & Mathey, S. (2012). Stimulation cognitive et fonctions exécutives dans la maladie d’Alzheimer : Une étude pilote. Revue de neuropsychologie, 4(2), 123‑130. https://doi.org/10.1684/nrp.2012.0209

Platel, H., & Groussard, M. (2013). La musique et la peinture comme révélateurs des capacités d’apprentissages préservées chez les patients Alzheimer à un stade modéré à sévère.  

Platel, H. (2014). Effets de la musique sur le cerveau : De la neuroimagerie à la clinique. European Psychiatry, 29(S3), 666‑667. https://doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.060
Wawrziczny, E., Buquet, A., & Picard, S. (2021). Use of hypnosis in the field of dementia : A scoping review. Archives of Gerontology and Geriatrics, 96, 104453. https://doi.org/10.1016/j.archger.2021.104453